Volta rouge

Zaky Diarra
Issu d’une famille nomade du Burkina Faso, Zaky apprend la musique dès l’enfance en suivant son père, le griot Sidiki Diarra, maître de tama (tambour de parole) et son oncle Bakari Kone au fil des grandes cérémonies dans les villages.
Zaky chante en bambara et en français et fait résonner le n’goni (harpe luth), son instrument de prédilection, dans des compositions marquées de sa touche qu’il nomme «le bruit des arbres et des oiseaux».
Les textes qu’il chante de sa voix envoûtante abordent l’amour universel, l’écologie, l’immigration ou l’indépendance économique de l’Afrique.

Multi-instrumentiste basé en Ariège, Thierry est un passionné de l’Afrique de l’Ouest et a commencé son apprentissage des percussions en Côte d’Ivoire, puis au Mali : djembé, duns, tama ou talking drum…
Lors de ses séjours réguliers au Burkina Faso, grand carrefour culturel d’Afrique de l’Ouest, il se forme à la flûte Peule (flûte traversière en roseau), dont la sonorité et la technique de voix particulière en font un des instruments les plus prisés d’Afrique de l’Ouest.
Ses recherches musicales lui font rencontrer les plus grands musiciens traditionnels, et apprendre le Bambara, langue la plus parlée d’Afrique Noire. Depuis 2000, Thierry se forme également aux percussions corporelles, puis au beatbox et au chant harmonique.
Avec Mickaël Mazaleyrat, ils proposent une musique métissée d’Europe, d’Afrique et d’Amérique, magie d’une rencontre entre des cultures traditionnelles. Le redoutable tricoteur de cordes au chant puissant et l’incandescent harmoniciste rivalisent de virtuosité et d’inventions rythmiques.
Ils se livrent à une méditation ultra-tonique, où jazz électro et musiques du monde se frottent à la transe et à la musique traditionnelle, une rencontre aux confluences du Mississippi et du Niger, les racines des blues.